Siegfried au pied levé (Château de Charnes-Marigny)

Château de Charnes

  • Marigny, 03210
  • Le 01/08/2025
  • 20h30
    Durée : 1h25
  • Tout public
  • À partir de 10 €
Robert, directeur de théâtre, se met en tête de remplacer au pied levé le danseur étoile du ballet dont on attend vainement.

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Robert, directeur de théâtre et vrai mordu de la méthode Coué, se met en tête de remplacer au pied levé le danseur étoile du ballet dont on attend vainement l’arrivée de la troupe, retenue à la douane pour de malencontreux problèmes de visas. Il a toujours rêvé de danser le rôle du prince Siegfried dans « Le lac des cygnes » même s’il n’a jamais pris de cours de danse ! Mais qu’importe, il va se lancer !

Un excès de confiance en ce qu’il appelle sa bonne étoile lui a pourtant joué de drôles de tours s’il repense à sa première audition de théâtre, sa première journée de tournage, au nombre de ses gaffes mémorables, ses lapsus, ses oublis et ses fiascos. Il est temps d’oublier les prédictions désespérées de sa famille, les regards médusés de ses profs et ceux des metteur·euse·s en scène tombant des nues devant ses propositions. Rien ne l’a jamais arrêté, Robert. C’est pourquoi il s’est même lancé dans la direction d’un théâtre!

Ça allait le faire, c’est sûr ! Il découvre alors les demandes maniaques des artistes ,les réclamations du public, les exigences des sponsors, les recommandations du monde politique… Il y en a qui ont vraiment l’art de se tenir au mauvais endroit à la mauvaise heure. Comme ce soir ! Robert nous livre de savoureuses anecdotes sur les coulisses de ce métier qu’il aime tant et sur son parcours qu’il regarde avec une douce ironie !

Dans ce spectacle, Robert Bouvier évoque et incarne une cinquantaine de personnages drôles et attachants qui l’ont marqué, tels que Suzy, surnommée la Suze, la serveuse du café dans lequel il a travaillé adolescent, l’élu municipal obsédé par les recettes de la billetterie, le stagiaire pas vraiment dégourdi, des artistes connus, d’autres moins chanceux, trois tantes italiennes hautes en couleurs, venues se pencher sur son berceau comme les fées d’un conte… sans oublier quelques fantômes protecteurs comme ceux de Gérard Philipe ou du Lorenzaccio d’Alfred de Musset. Une heure trente de folie douce comme un hymne au théâtre.

Distribution

Robert Bouvier

Équipe artistique

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Château de Charnes

Château de Charnes
Charnes est un château du début du XVIIᵉ siècle sur des bases du XVᵉ ; il a été agrandi en 1812 (aile est, porte ouest, remises sud), un jardin à la française a été créé en 1840. En 1696, Jean-Baptiste Legros, maître des Eaux et forêts en la maîtrise de Moulins, achète Charnes. La propriété passe à sa fille, puis à la petite-fille de celle-ci, Gabrielle Rogier, qui épouse en 1801 à Moulins Jean Baptiste Alexandre de Froment, officier, fils de François, baron de Froment, lieutenant-colonel au bataillon de Montluçon. Le château est depuis lors resté dans cette même famille. L’édifice est précédé d’une cour d’honneur à laquelle on accède par un portail et autour de laquelle s’articulent les communs, dont un grenier à grain avec une charpente en châtaignier, en forme de carène de bateau renversée, datée de 1617, une chapelle (1720) et un pigeonnier avec son échelle et ses 213 boulins. Le château se compose d’un corps de logis quadrangulaire flanqué de tourelles carrées coiffées de toits à l’impériale amortis par des lanternons polygonaux en ardoise. Dans la tourelle nord, un escalier en vis est le vestige du logis primitif, peut-être du XVIᵉ siècle. À l’extérieur du portail se tenait la basse-cour avec un logement ancien, la Réserve, construit sur les bases d’une tour carrée datant de la fin du XVᵉ siècle, à laquelle est adossé un appentis à colombages. Au 1e étage de la Réserve, une grande pièce carrée agrémentée d’une fenêtre à meneaux et d’une grande cheminée est baptisée la chambre du Connétable. En face du portail une pièce d’eau ancienne, le Canal, servait à abreuver les bêtes de la basse-cour. On a une belle vue de l’ensemble en se promenant derrière le Canal. Au nord du château, s’étend un verger enclos de murs. La façade postérieure donne sur un jardin à la française en terrasse (1840) et au-delà sur un deuxième étang créé en 2005.

Rendez-vous de chasse, XVII°., avec aile 1830 et aile 1907, néo-gothiques.

1 Chemin de Charnes
03210 Marigny