- Paris, 75004
- Du 03/04/2024 au 06/06/2024
- Durée : 1h10
- Tout public
- À partir de 0 €
Découvrir le spectacle
Femme oubliée dans les ténèbres de l’asile, farouche, opiniâtre Marguerite veut sortir au bras d’un homme qui l’aura reconnue, choisie, élue pour Épouse. Le rêve fou de cette femme va se transformer en robe de mariée, confectionnée patiemment avec des fils tirés de vieux draps.
Distribution
Équipe artistique
Auteur(s)
Katherine L. BattaiellieCollaboration artistique
Danièle SallenaveMusique
Lucie LacourCostumes
Isabelle HuchetLumière
Christian PalligianoSon
Christian Palligiano
Les avis sur le spectacle
La presse en parle
L'Eveil Senlisien"Une pièce poignante de réalisme à regarder sans à priori pour mieux pénétrer un espace habituellement inaccessible aux « gens sains d’esprit », comme on dit… "
Radio Valois Multien"On se laisse porter par la beauté de la langue sur les accents tour à tour ingénus, colériques, désespérés, exaltés de la comédienne qui maintient l’auditoire sous le charme et on ressort au grand jour en clignant des yeux, sonnés par le spectacle."
Théâtre du blogToujours juste, Marie-Catherine Conti se prête à la fatigue de cette femme depuis longtemps hors du monde. Elle incarne sa réelle jeunesse de vieille rêveuse, nourrie d’une solide espérance. Le public est troublé devant ce délire si palpable, si simple, jusqu’à être emporté par l’émotion finale.
Le blogue de TillyPuissance d'un décor naturel et sobre, belle musique d'accompagnement au violoncelle. Le jeu de la comédienne, mesuré, tenu, poignant, tient dans les basculements de personnalité de Marguerite, entre exaltation, malice, sauvagerie, calme, fébrilité, douceur enfantine, colère, moquerie, espérance.
TéléramaTTT -Tête et corps parcourus de ressassements, de souffrances enfouies ou d'hallucinations d'une enfant perdue, Marie-Catherine Conti incarne Marguerite avec une subtile sensibilité. Elle en traverse les peurs comme les pulsions érotiques ou langagières avec une ardeur tout à fait saisissante.
L'Oeil d'OlivierMarie-Catherine Conti, avec ses cheveux courts et son visage presque enfantin, donne magnifiquement vie à cette femme brisée. Son jeu solide est bâti sur la sincérité des sentiments. Dans cet écrin de pierre du théâtre Essaïon, accompagné par la violoncelliste Lucie Lacour, les lumières de Christian Palligiano et la collaboration artistique de l’académicienne Danièle Sallenave, L’émotion est au rendez-vous.