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DANTON, Les Derniers Jours du Lion, c'est entrer dans l'intimité des ultimes semaines de personnages au destin hors-norme, engagés dans une terrible lutte de pouvoir, à un moment épique de l'Histoire de France. Tout, dans la Révolution, peut être source d’inspiration pour le théâtre : l’évènement, le destin des personnages ou son impact sur l’Histoire… Danton, homme truculent, orateur hors-pair, fédérateur est un personnage de théâtre. Neuf personnages, célèbres, animent ma pièce et son histoire. Ce qui m’a intéressé, c’est de les raconter dans leur intimité. Ce ne sont plus Danton, Robespierre, Desmoulins mais Georges, Maximilien ou Camille. Comment étaient-ils en rentrant chez eux ? De quoi parlaient-ils avec leur femme ? Que ressentent-ils en cette période de fin 1793 qui sent la mort ?
J’ai également souhaité montrer l’histoire d’amitié, parfois forte, qui a existé entre ces protagonistes : que fut elle en 1790, puis comment, arrivé aux heures sombres de 1793, pour des enjeux de pouvoir, enjeux de vie ou de mort, ces relations ont volé en éclat. Pour cela, le travail a été de redonner sa place au silence. Alors que l’espace public de cette époque est saturé par le verbe, l’intimité est le lieu du silence. C’est là où peuvent alors s’entendre les doutes et les peurs, mais aussi l’endroit où se goûte charnellement les amitiés et les haines. Étienne Ménard
Distribution
Yves-pol Denielou, Barbara Castin, Sam Giuranna, Maxime Lior Windisch et Pierre Boucard
Équipe artistique
Auteur(s)
Etienne MénardMetteur(s) en scène
Pierre BoucardCostumes
Viollaine De MerteuilLumière
Antonio De CarvalhoDécor
Violette GravelineSon
Mathieu Rannou
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Les avis sur le spectacle
les Spectateurs BAM en parlent
L’histoire de France jouée à la perfection par des acteurs qui nous ont emportés jusqu’en 1794 pour vibrer aux discours des personnalités de l’époque : du grand art.
AVIGNON OFF. 𝑫𝒂𝒏𝒕𝒐𝒏, 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝑳𝒊𝒐𝒏, d’Étienne Ménard, mis en scène par Pierre Boucard au Théâtre des Corps Saints. Nous traversons à grands pas la Révolution aux côtés d’un groupe d’agitateurs qui ont noms Maximilien Robespierre, Georges Danton et Camille Desmoulins. D’abord amis très proches, Danton et Robespierre se séparent peu à peu et finissent par s’opposer violemment à propos de la politique de terreur conduite par le Comité de Salut Public en 1793, désaccords exacerbés par leurs différences de caractère. Robespierre, montré au début sous un jour humain, finit en puritain obsessionnel et intransigeant, qui fait de la guillotine l’instrument de la Vertu, de laquelle il attend le bonheur futur de l’humanité, alors que Danton est un épicurien, qu’on voit compatissant et tolérant vis-à-vis des faiblesses ordinaires : il appelle à la clémence et réclame pour le peuple un bonheur immédiat, même entaché de petits vices. Et l’on voit pour finir que la fameuse Vertu s’accommode des pires traîtrises pour arriver à ses fins, la mort de Danton, et pour que le Comité reste maître du vaisseau turbulent de la Révolution. Entre ces deux titans, la pièce prend clairement parti, mais de façon suffisamment souple et nuancée pour ne pas affecter l'intérêt du spectacle. D’autres figures célèbres passent par instants sur la scène, dessinées à grands traits, Hébert, Saint-Just, Couthon, et le cruel Fouquier-Tinville, restituant certains des débats qui agitaient alors la Convention, ainsi que deux belles figures féminines, Louise, la seconde femme de Danton, et surtout Lucile Desmoulins. Tous les comédiens sont très bons, personnages principaux comme occasionnels, avec une prédilection de ma part pour celui qui incarne Robespierre – magnifique figure de théâtre.
Avec une troupe remarquable. A voir absolument
Pièce où il y a de l'Energie mais aussi quelques hésitations et bafouillements .
Très bon spectacle, les acteurs sont formidables, mention spéciale pour l’acteur qui joue Danton, la pièce semble faite pour lui.
La presse en parle
SORTIES À PARISLa Révolution est inscrite en lettres rouges dans l'histoire française. Néanmoins, lorsque la piqûre de rappel est magnifiquement jouée par des comédiens sublimement inspirés et habités par leurs personnages, dans une mise en scène dépouillée et puissante, cela donne un spectacle bouleversant.
La ProvenceCette pièce d'Etienne Menard donne à entendre des morceaux de bravoure qui nous replongent dans une époque terrible et sanglante. Entre l'Incorruptible et le jouisseur, les passes d'armes se font tranchantes et cruelles, chacun ayant une vision nette et personnelle de la Révolution. Les acteurs campent leurs personnages avec une intensité réjouissante.
RegartsUne mise en scène alerte, Une jeune équipe de comédiens assurent une distribution dynamique. C’est bien joué, on est pris par l’action.
le jour du SeigneurExacerbée par un excellent jeu d’acteurs, l’intensité est à son comble quand monstres et victimes dévoilent leur cœur et leurs fêlures.
hôtel de Rougé
Hôtel particulier, datant des années 1800, ouvrant à l'Est sur un vaste parc à l'anglaise.
38 Rue de Paris
03000 Moulins