Didier Ruiz
Metteur en scene
Didier Ruiz commence la mise en scène en 1998, avec L’Amour en toutes lettres, questions sur la sexualité à l’Abbé Viollet 1924-1943, spectacle pour trente comédiens, toujours au répertoire de la compagnie. La même année, Dale Recuerdos voit le jour. Collection de spectacles constitués de souvenirs racontés par des personnes âgées de plus de soixante-quinze ans, créés partout en France et à travers le monde, la 40ème édition aura lieu en 2024. Depuis, Didier Ruiz travaille sur deux axes très différents : l'un avec des acteurs et des textes, l’autre avec des non-acteurs porteurs de leur histoire et d’histoires collectives. C'est ainsi qu'il crée la trilogie des invisibles : en 2016, Une longue peine donne la parole à des hommes qui ont connu de longues années d'incarcérations et la compagne de l’un d’eux ; TRANS (més enllà), en 2018, transmet la parole de celles et ceux enfermés dans une identité et un corps étranger ; en 2020, Que faut-il dire aux Hommes ? réunit des personnes de foi. En parallèle, il développe aussi un travail de territoire avec des projets sur mesure en direction de publics particuliers, c'est le cas de ...comme possible ou du Grand Bazar des Savoirs. Récemment, Didier Ruiz s'est dirigé vers le théâtre jeune public avec Polar Grenadine en 2019, puis Celeste, ma planète, d'après Timothée de Fombelle en 2022. Mon Amour, créé en mai 23, allie pour la première fois, la fiction d'après un texte de Nathalie Bitan, joué par des comédiens professionnels, le réel par l'intervention de non-acteurs, spécialistes de la question de la mort, et enfin, un choeur d'amateurs venant clore le spectacle.