- Paris, 75010
- Du 07/02/2024 au 30/03/2024
- Durée : 1h30
- Tout public
- À partir de 0 €
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
D’après le film de Terry Gilliam, écrit par Richard Lagravenese,
The Fisher King
Découvrir le spectacle
Jack Lucas, ancien animateur radio arrogant et irrévérencieux, va croiser la route de Parry, un clochard, illuminé, à la recherche du Saint-Graal. Une rencontre improbable mais prédestinée qui les conduira sur les sentiers de l’amitié et de la rédemption. Axel Drhey nous embarque dans une fable moderne et poétique en adaptant le chef-d’oeuvre cinématographique de Terry Gilliam pour la première fois au théâtre.
Distribution
Stéphane Brel, Christophe Charrier, Axel Drhey, Alexandre Texier, Charlotte Bigeard et Julie Cavanna
Équipe artistique
Auteur(s)
Richard LagraveneseMetteur(s) en scène
Axel DrheyCollaboration mise en scène
Iris MirnezamiDécor
Agnès De PalmaertSon
Jo ZeugmaLumière
Thomas RouxelVideo
Edouard GraneroCostumes
Clothilde Fortin
Théâtre du Splendid
Construit en 1896, il fut inauguré le 17 Octobre de la même année, sous le titre de Fantaisies Saint-Martin. C’était un théâtre de quartier, adroitement dirigé par le baryton Edmond Favart, ex de l’Opéra Comique. Les spectacles, alors, se composaient de deux parties. La première consacrée à la chanson et la seconde vouée à la représentation d’une piécette en un ou deux actes. Mais les destinées de la salle allaient évoluer considérablement avec l’arrivée dans les lieux, en juin 1907 des frères Comte (Georges et Léon) anciens administrateurs du Casino de Montmartre, un bruyant Caf-Conc du boulevard de Clichy. Sur le modèle des beuglants à succès de Montparnasse et de Montmartre, le lieu est un temps à la mode, le Casino était désormais classé comme un Café-Concert de qualité. Mais même si Mistinguett s’y produisit à ses débuts, l’événement majeur de l’histoire du Casino Saint-Martin c’est bien sur le passage du grand Maurice Chevalier, programmé en mai 1908. Il n’avait que dix-neuf ans et chantait le genre comique.
Un tout mêlé de chants et de danses. Jusqu’à l’éclatement de la guerre (3 Août 1914) et même au delà, la réputation du Casino Saint-Martin ne cessa de s’affirmer. Après la guerre, la vogue du Caf-Conc commença à décliner au fur et à mesure que s’implantait ce nouveau monstre de curiosité : le cinématographe. Les petits établissements décentralisés s’étaient un à un laissés absorber par le cinéma. Rares étaient ceux qui résistaient encore.
Sur les cent cinquante salles de Caf-Conc recensées à Paris au début du siècle, subsistaient : Bobino, l’Européen, Chansonnia, Gaîté-Montparnasse, Petit-Casino, et… le Casino Saint-Martin devenu Caf-Conc occasionnel. Pour le Casino Saint-Martin, le sort en était jeté. Il rouvrit, bien sur son plateau masqué par un écran, ce qui fit de lui le cinéma « Saint-Martin 48 ». Les artistes y revinrent, mélancoliques, présenter des attractions. En 1952, le Casino Saint-Martin (il avait retrouvé son titre) n’était plus qu’un cinéma. Plus tard la salle ne consacrera plus ses projections qu’aux films interdits aux mineurs. En 1981, grâce à une simple petite annonce parue dans le journal, c’est donc la salle d’un ex-cinéma porno que la bande du Splendid découvre. Le Casino Saint-Martin deviendra le 8 octobre 1981 : « Le Splendid Saint-Martin ».
48 Rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris