- Avignon, 84000
- Du 07/07/2023 au 17/07/2023
- Durée : 1h20
- À partir de 10 ans
- À partir de 0 €
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Avec ce 6ème album, Nicolas Bacchus s'évertue toujours à prendre le CONTREPIED des "bonnes" façons de faire, de vivre ou d'aimer : se méfier des pensées uniques et des lieux communs du moment, à rebours des attentes et des clichés de l'époque, retrouver l'appétit des débuts, traverser les orages de la vie, continuer à parler politique, cul, liberté, que ce soit encore décalé, parodique ou au second degré, sans qu'on puisse confondre avec la réalité qui se caricature souvent au premier. Retrouver la colère et le sourire dans le même mouvement, exorciser à coups de pied au cul et de refrains vengeurs. Et rigoler un bon coup, quand-même, parce qu'il faut pas pousser.
Les avis sur le spectacle
La presse en parle
HEXAGONELongtemps nous avons cru que le nouvel album de Nicolas Bacchus s'intitulerait L'Arlésienne. On en entendait parler mais - comme Anne ma soeur Anne - nous ne voyions rien venir. Depuis le précédent opus, La verVe et la Joie (2011), Bacchus nous laissait sur la béquille et nous commencions à désespérer sévère de voir un jour sa discographie s'étoffer, ne serait-ce qu'une dernière fois. Et puis le voici, le voilà de retour ! Douze ans plus tard, dans quel état se trouve-t-il ce diable de trublion, nous sommes-nous enquis ? Rassurons tout de suite les aficionados et ébranlons dans le même temps les électeurs de Christine Boutin : non lui non plus, il n'a pas changé. Ce beau petit cru 2023 renferme treize nouveaux titres et deux bonus, dont la jolie reprise en duo avec Garance de As-tu déjà aimé ? d'Alex Beaupain. Au delà de sontalent et de son impertinence légendaire, ce qu'on aime chez ce garçon c'est son sens de la fidélité. Envers les auteurs (Erwan Temple, Eric Mie, Manu Galure), envers les musiciens (Giovanni Mirabassi, Hélène Billard...). Le monde de Bacchus est une famille dont il nous dévoile ici les bijoux. De J'ai tout commencé tard, pré-bilan de vie renversant, au Jupon noir au parfum d'anarchie en passant par Avec Alain, au style humoristique bachique, c'est toute la palette Bacchus qui est déployée, confirmant que dans le monde de la chanson, Bacchus fait partie de la bande encore. David Desreumaux
NosEnchanteursLes contrepieds dans le plat de Nicolas Bacchus Nosenchanteurs.eu - Le 11 avril 2023 7 avril 2023, L’Epallle Théâtre/L’Autre Lieu à La Ricamarie, Il est rare de voir Bacchus en scène autrement qu’en solo, avec ses guitares, question de budget. C’est dire si cette « sortie d’album » fêtée la veille chez À Thou bout d’Chant à Lyon et ce soir à La Ric’ est un concert entre tous précieux… Avec Lucas Rocher à la guitare électrique et Sylvain Rabourdin au violon et à la mandoline (la veille, à Lyon, il y avait aussi Christophe Devillers à la contrebasse ainsi que Garance, Frédéric Bobin et Annelise Roche : rien que du beau monde). Bacchus est à L’Épallle-Théâtre comme il serait dans une famille d’adoption : chéri et désormais familier, il fait partie des meubles et c’est commode (à tiroirs). Bon, ça faisait dix ans qu’il n’avait commis de nouvel album (seul son estimé confrère Jean-Jacques Goldman le bat question rythme d’escargot) : c’est dire si celui-ci, Contrepieds, était attendu, qu’il ne fallait pas le gâcher. Disons-le tout net : c’est du Bacchus, en verve, en forme, en pleins et en déliés, en poésie comme en propos qui ne passeraient pas à L’Île aux enfants, ou alors très tard, après le passage du marchand de sable. Il faut dire que Nicolas Bacchus chante Comme Joan Baez (il fait bien ce qu’il veut)… Dans les nouveaux titres de Bacchus, plein de signatures sympas, à commencer par celle de l’ami Mie (de son prénom Éric), Manu Galure et Lucarne. Et Frédéric Bobin, Alex Beaupain, Vladimir Vissotski, même Bertolt Brecht, à qui il pique des titres. Mais c’est avec un inédit de Jean Richepin (inédit car jamais porté en chanson) qu’il débute, fier d’accoler son nom à celui du grand poète : Ouvrez la porte aux petiots, tant il est vrai que Bacchus n’est pas bien grand. Il y a dans ce spectacle et ce disque à boire et à manger : je veux dire qu’il est copieux, de mille saveurs, de l’entrée au dessert, du savoureux et gouleyant. Avec ce hors d’œuvre, ce chef d’œuvre qu’est ce J’ai tout commencé très tard signé Manu Galure : « J’ai chanté bien trop tard / Pour qu’on me trouve un talent / Qu’on dise dans dix ans / Vous verrez, vous verrez / D’ailleurs chanter des chansons / C’est plus vraiment de saison / J’ai tout commencé tard / Des choses dépassées ». Dépassé, ce nuancier d’émotions, du rire aux larmes, que chante Bacchus ? Non. Le désir d’humanité ne peut l’être, le désir du désir non plus, plus particulièrement envers les hommes. C’est rien que de la poésie, sans cesse contrariée – il est comme ça – par sinon de la provoc au moins de l’humour acide et acéré, comme un crayon trop bien taillé. Comme un rascal à la veille du week-end pascal. Contrairement à hier à Lyon, où c’était une concert bien dans les formes, ici c’est plutôt formule cabaret : peut y chaut d’ailleurs tant l’art de Bacchus est d’une rare élasticité, comme une CTT (chanson tout terrain) bienvenue. Presque sociétaire du lieu, devenu indispensable, irrésistible, Bacchus y reviendra le jeudi 8 juin. On s’en délecte par avance. Michel Kemper
Chanter c'est lancer des ballesOn ne saurait passer à côté de cet album "Contrepieds" de Nicolas Bacchus... Du bel ouvrage avec ce plaisir de retrouver notamment le violon de Sylvain Rabourdin et les guitares de Lucas Rocher... Une façon de célébrer la fidélité, sans aucun doute... Mais saluons aussi cette capacité à ourler des ambiances instrumentales pour chaque texte, jusqu'à proposer 2 versions d'une même chanson, dont l'une avec un quatuor à cordes... Alors vous aurez le choix, selon votre humeur du jour... Il est beaucoup question d'amitié (merci pour le poème de Vladimir Vissotski)... d'amour - vous n'en serez pas étonnés - à commencer par ces amours si longtemps tues et encore ici ou là interdites... Saluons un érotisme peu ou pas entendu en chanson... Figurez-vous que l'on retrouve même les amours tarifées de "Tatiana sur le périph", la superbe chanson de Frédéric BOBIN où les cuivres s'invitent dans une toute nouvelle orchestration... Enfin je donnerai ici mon coup de cœur très personnel pour le rappel du jupon noir de Louise Michel (texte Eric Mie) avec Garance Bauhain et Monique Brun... et dans un toute autre registre "Ce matin-là", sonnet de Bertolt Brecht, cette figure de femme et sa mèche grise debout à sa porte... Tellement émouvante avec piano, violon... ! Vous l'aurez compris, la richesse de cet album a de quoi nous enchanter ! Claude Juliette Fèvre sur Facebook (anciennement blog "Chanter c'est lancer des balles")
FrancoFansNombreux sont ceux qui guettaient un nouvel album de Nicolas Bacchus. Ils ont attendu dix ansces Contrepieds, où il a mis en musique des textes de ses contempoprains Manu Galure, Eric Mie et Lucarne. Il fait aussi appel aux grands anciens comme Bertolt Brecht et Vladimir Vyssotski, magnifique poète russe. Nicolas Bacchus nous offre ses compositions comme la jolie et dramatique Chanson de l'ami et le sensuel Premier jet. Il propose deux beaux duos, l'un avec Frédéric Bobin sur sa Tatiana sur le périph, l'autre avec Garance sur As-tu déjà aimé ? d'Alex Beaupain. Le jupon noir, écrit par Eric Mie, est un véritable hymne en l'honneur du drapeau noir des anarchistes. C'est du Bacchus, sous toutes ses facettes, qu'on retrouve dans ce disque : il y a beaucoup d'humour et des histoires d'amour en tous genres et sans tabou. On se régale avec ce poète sensible, homme de culture et musicien plein de ressources. Yves Le Pape
Amants (Théâtre des)
Dans la Chapelle des Pénitents Violets, bâtiment du 17ème siècle que nous avons acheté en 2000 et restauré, on peut dire que nous avons littéralement 'inventé' une salle de spectacle de type L5 ( <50 places), qui a été ouverte au public en juillet 2002. Depuis , nous y accueillons toutes les formes du spectacle vivant..
1 Rue et Place Grand Paradis
84000 Avignon