Affiche de À LA RECHERCHE DES CANARDS PERDUS- Cartographie 1 - FRÉDÉRIC FERRER

À LA RECHERCHE DES CANARDS PERDUS- Cartographie 1 - FRÉDÉRIC FERRER

Théâtre de l'Atelier

  • Paris, 75018
  • Du 23/04/2024 au 18/06/2024
  • Durée : 1h15
  • Tout public
  • À partir de 0 €
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
Conférence décalée sur une expérience scientifique pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique dans l’Arctique.

Découvrir le spectacle

En septembre 2008, la Nasa lâche 90 canards jaunes en plastique dans un glacier du Groenland pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique. Attendus quelques semaines plus tard dans la baie de Disco, les canards ne réapparaissent jamais. Où sont passés les canards ? Sont-ils prisonniers du glacier ? Sont-ils déjà sortis ?

Distribution

Frédéric Ferrer

Équipe artistique

    Les avis sur le spectacle

    La presse en parle

    MÉDIAPART

    Tout l’humour de la situation naît de ce dérangement de l’esprit du conférencier, que l’on sent d’abord poindre, à peine, puis s’amplifier jusqu’à remplir toute la scène. (…) À sa manière, ironique et poétique, Frédéric Ferrer contribue à l’éclosion d’un genre d’art, plus réflexif que directement politique. Un peu à la manière des «jeux sérieux» qui se répandent sur internet, des oeuvres en miroir du réel, qui mêlent raison et dérision.

    Le Canard Enchaîné

    Ferrer se montre ici très drôle, très grinçant, très dense, très édifiant, exemplaire.

    LE MONDE

    Frédéric Ferrer perturbe subtilement, dans ses conférences-spectacles, la cartographie des savoirs établis.

    Libération

    Géographe de formation, mais ici à la fois metteur en scène et interprète, Frédéric Ferrer présente depuis 2010 des conférences aussi absurdement impavides que sérieusement détraquées, qui, à coups de définitions, diagrammes, cartes et vidéos, en disent long sur l’état incertain du monde.

    PREMIÈRE

    Ces « cartographies » comme Frédéric Ferrer les appelle, car elles sont plurielles, sont éminemment théâtrales. Passionnantes, déroutantes, prenant appui sur l’observation et l’analyse du réel pour mieux dériver vers des contrées poéticoabsurdes, elles nous happent dès la première seconde pour ne plus nous lâcher d’un iota.

    Théâtre de l'Atelier

    Théâtre de l'Atelier
    Théâtre de l'Atelier
    Théâtre de l'Atelier
    Parce qu’il connaissait le lieu mystérieux où étaient inhumés Louis XVI et Marie Antoinette, le comédien Pierre Jacques Seveste permit à Louis XVIII de réaliser son vœu de rassembler dans un monument funéraire les illustres ossements. En récompense il reçut par décret royal du 10 juin 1817 le privilège pour lui et ses fils, toute leur vie durant, de « régner » sur la vie culturelle de la banlieue du Paris d’alors. Seveste lance la construction de nombreux théâtres, parmi lesquels le Montmartre est le premier à voir le jour. Ce n’était encore qu’une petite salle au coeur du village d’Orsel, à flanc du Mont des Martyrs et dont l’inauguration eut lieu le 23 novembre 1822. La troupe qui s’y produit est essentiellement composée des élèves de Seveste, qu’il exploite allégrement et logiquement qu’il répugne à payer. Le «Théâtre d’élèves» comme on a coutume de l’appeler alors, est entièrement fait en bois, ce qui lui vaut d’être affublé également du surnom de « Galère Seveste ». Avec la Révolution de 1848, le Montmartre est rebaptisé Théâtre du Peuple. Mais le peuple n’est pas au rendez-vous, et la dégringolade des recettes contraint les fils Seveste de céder le Théâtre un an plus tard à deux comédiens, Libert et Gaspari, qui en assurent la direction couplée à celle du Théâtre des Batignolles. En 1852, Gaspari part présider aux destinées du Beaumarchais, et laisse Libert seul aux manettes. Lui succède l’année suivante Alexandre-Hippolyte Chotel, comédien lui aussi. En 1860, la commune de Montmartre, dans laquelle s’était fondu le village d’Orsel, est annexée à Paris. Le Montmartre devient un « théâtre de quartier », dont l’essentiel du répertoire se contente de la reprise des drames et des vaudevilles créés auparavant avec succès dans les grands théâtres des Boulevards. En revanche il devient un vivier pour beaucoup de jeunes comédiens devenus célèbres par la suite.

    1 Place Charles Dullin
    75018 Paris