- Paris, 75018
- Du 24/04/2024 au 19/06/2024
- Durée : 1h15
- Tout public
- À partir de 0 €
Découvrir le spectacle
On connaît l’histoire. La morue a façonné pendant plus de 5 siècles les paysages et la vie des êtres humains, alimenté un commerce triangulaire puissant, lancé l’économie-monde, fondé le libéralisme, permis l’indépendance et la montée en puissance des Etats-Unis et nourri les esprits et les ventres de millions d’êtres humains sur tous les continents. Mais la morue était trop belle… et fut victime de son succès. Ce poisson, emblématique de la folie destructrice de l’espèce humaine, est parti. La morue n’est plus là. Et maintenant les humains l’attendent… et désespèrent de son retour… Mais une morue peut-elle revenir ? La question est évidemment essentielle.
Les avis sur le spectacle
La presse en parle
MÉDIAPARTTout l’humour de la situation naît de ce dérangement de l’esprit du conférencier, que l’on sent d’abord poindre, à peine, puis s’amplifier jusqu’à remplir toute la scène. (…) À sa manière, ironique et poétique, Frédéric Ferrer contribue à l’éclosion d’un genre d’art, plus réflexif que directement politique. Un peu à la manière des «jeux sérieux» qui se répandent sur internet, des oeuvres en miroir du réel, qui mêlent raison et dérision.
Le Canard EnchaînéFerrer se montre ici très drôle, très grinçant, très dense, très édifiant, exemplaire.
LE MONDEFrédéric Ferrer perturbe subtilement, dans ses conférences-spectacles, la cartographie des savoirs établis.
LibérationGéographe de formation, mais ici à la fois metteur en scène et interprète, Frédéric Ferrer présente depuis 2010 des conférences aussi absurdement impavides que sérieusement détraquées, qui, à coups de définitions, diagrammes, cartes et vidéos, en disent long sur l’état incertain du monde.
PREMIÈRECes « cartographies » comme Frédéric Ferrer les appelle, car elles sont plurielles, sont éminemment théâtrales. Passionnantes, déroutantes, prenant appui sur l’observation et l’analyse du réel pour mieux dériver vers des contrées poéticoabsurdes, elles nous happent dès la première seconde pour ne plus nous lâcher d’un iota.
Théâtre de l'Atelier
1 Place Charles Dullin
75018 Paris