- Avignon, 84000
- Du 03/07/2024 au 21/07/2024
- Durée : 1h30
- Tout public
- À partir de 0 €
Découvrir le spectacle
“Comment fraterniser dans un pays où les héros des uns sont les bourreaux des autres ?” Que signifie être “blanc” ou “noir” ? Qui a décidé que “l’Afrique” se nommerait ainsi ? Ce qu’il faut dire est une prise de parole directe pour aller au fond des choses : la relation entre l’Occident et l’Afrique, la relation à sa couleur de peau, la relation à l’autre. Entre théâtre et concert, entre intime et politique, ce spectacle percutant est un chant, une célébration de la relation humaine loin de toute forme de domination.
Distribution
Triinu Tammsalu et Karine Pedurand
Équipe artistique
Auteur(s)
Léonora MianoMetteur(s) en scène
Catherine Vrignaud Cohen
Les avis sur le spectacle
La presse en parle
Télérama TTQuel texte que cet écrit pour la parole Léonora Miano ! La langue de l’autrice franco-camerounaise est ici transposé sur scène par Catherine Vrignaud Cohen, dans un geste simple mais non moins efficace.
La TerrasseUne voix poétique et politique qui, regardant vers demain, trace une route de lucidité et de fraternité, pour que cesse l’ensauvagement du monde.
La CroixC’est à la comédienne d’origine guadeloupéenne, Karine Pedurand, que revient de porter la parole puissante de Léonora Miano, l’Estonienne Triinu Tammsalu l’accompagnera à la guitare, mêlant accords et bruitages. Dans ce dialogue complice, les mots fusent, incisifs, tranchants, implacables.
Arts ChipelsSi la douleur de l’iniquité imposée par les puissances occidentales marque chaque pas de l’avancée du texte, celui-ci n’en porte pas moins un vibrant appel à faire changer les choses. En faisant table rase des codifications héritées et en inventant de nouveaux rapports.
La Grande ParadeUn spectacle éminemment politique, sans être incantatoire, une pièce donc éminemment utile dans le contexte du repli identitaire d’une Europe, qui, loin d’assumer son passé colonial, opte pour dresser des murs, qui tôt ou tard, comme l’histoire regorge d’exemples, ne pourront que s’effondrer.