Affiche de RICHARD III
  • Paris, 75020
  • Le 08/12/2024
  • 21h00
  • Tout public
  • À partir de 15,20 €
Richard III fait incontestablement partie de la galaxie des monuments de la tragédie. L’hubris règne du haut de sa stature impressionnante.

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Richard III fait incontestablement partie de la galaxie des monuments de la tragédie. Comme dans Otello ou Macbeth, l’hubris règne du haut de sa stature impressionnante et charrie les corps et les consciences dans un débordement sanguinaire implacable.

L’intrigue se situe à la fin de la guerre civile qui a opposé les familles d’York et de Lancaster. La victoire des York permet à l’Angleterre de connaître des moments de paix avec à sa tête le roi Édouard IV. Richard, un des frères du roi, le jalouse. Aigri à cause de ses déformations et de sa laideur physique, il est déterminé à prendre le trône et à le garder, quitte à supprimer tous ceux qui se dressent sur sa route vers le pouvoir. Le roi Edward IV meurt peu de temps après. Le Prince Edward, successeur légitime au trône du roi Edward IV son père, et le fils de Clarence, sont une menace pour Richard. Il les fait enfermer à la Tour de Londres et convainc le Lord Maire de Londres et le Parlement qu’ils sont illégitimes.

Richard réussit à séduire Lady Anne (dont le mari, le prince de Galles, a été assassiné par Richard lui-même), en la manipulant, et à l’épouser. Il fait tuer son propre frère Clarence, qui se trouve avant lui dans l’ordre de succession. Richard III et Lady Ann sont couronnés roi et reine.

Pour s'assurer que les fils d'Edward ne seront pas une menace pour son règne, Richard demande à Lord Buckingham de les tuer. Quand Buckingham s‘y refuse, Richard engage un nommé Tyrrell à la place, qui les assassine à la Tour de Londres. Richard a également l'intention de tuer la reine Anne et de se marier avec Elizabeth, sa nièce, pour consolider la lignée et sa position de roi. La reine Elizabeth s'arrange pour que sa fille épouse le comte de Richmond à la place. Il soulève des forces pour attaquer Richard. La nuit avant la bataille finale, les fantômes de tous les gens que Richard a assassinés le visitent et lui disent qu'il ne gagnera pas le lendemain. En effet, le lendemain, Richmond trouve Richard errant sur le champ de bataille et le tue. Lors de la bataille finale, alors que son cheval est tombé sous lui, Richard III répète deux fois : « Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Richmond est couronné roi Henri VII et épouse Elizabeth, unissant les maisons de Lancaster et York et commence ainsi la dynastie Tudor.


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Les avis sur le spectacle

La presse en parle

Suggest’Arts

William Mesguich et l’interprétation des comédiens traduisent avec efficacité et un solide talent, l’ampleur du déferlement destructeur des hommes. 

Classique en Provence

Richard III, c’est lui ; il « est » véritablement ce terrifiant bossu, pervers, avide de pouvoir, cynique et cruel, tant dans sa gestuelle que dans le timbre de sa voix ou encore son regard halluciné. 

Jean-Pierre Hané – Culture-tops.fr

Dans une scénographie et un jeu de lumières d’un esthétisme recherché, baroque et envoutant le spectateur est entraîné dans les abîmes des affres de cette lente accession au pouvoir parsemée de cadavres et de fantômes errants. 

Coup de cœur Passion Théâtre

Un rôle qu'on dirait écrit pour la carrure et l'incroyable jeu de William Mesguich, qui ajoute ici un nouveau personnage hors normes à sa palette déjà bien fournie. Une pièce remarquable ! 

Critiquetheatreclau.com

La mise en scène est minutieusement orchestrée, la scénographie d’une grande esthétique, les costumes saillants et raffinés. La création lumière intensifie les émotions. Le tout crée une atmosphère mystérieuse, sombre et terrifiante. 

Toutelaculture.com

L’esthétisme de chaque tableau est subtil, travaillé ; il inscrit son Richard 3 dans la lignée de celui en 2016 de Thomas Jolly à l’Odéon. Ce Shakespeare est violent et fantasmagorique. La troupe finit d’aiguiser le biais singulier de la construction. Ils sont remarquables.

La Provence

William Mesguich n’a pas eu peur d’affronter ce monstre, et il l’a vaincu parce qu’il réussit tout ce qu’il touche. 

Xavier Paquet - Lagrandeparade.com

Cette très belle mise en scène peint avec délicatesse et efficacité la fresque royale de l’intrigue et le jeu des comédiens apporte cette ambivalence entre esprit chevaleresque et remords, entre stupéfaction et complot, entre soutien et trahison. 

Art Scène

Un spectacle, que dis-je, une fresque dantesque, apocalyptique et effroyable, peinte avec minutie, caressant la perfection, valsant avec les mots, une signature incisive, une verve poignante, parfois sanglante.