- Avignon, 84000
- Du 03/07/2024 au 21/07/2024
- Durée : 0h50
- À partir de 12 ans
- À partir de 0 €
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La Reine en Exil nous entraine dans une vie rêvée de Pina Bausch. La Chorégraphe a toujours travaillé sur l’humain. "La Reine en Exil", elle, joue sur l'absence où la parole et le mouvement sont fantomatiques, transparents, éphémères. On est donc Philippine Bausch, et on ne l’est pas. Il n’y a rien là qui soit autobiographique, et, à la vérité, rien non plus qui ne le soit pas. Pina Bausch est morte soudainement, le 30 juin 2009, d’un cancer généralisé dont elle ignorait être atteinte. Elle part en pleine lumière, en pleines répétitions. "Une Reine en Exil" est dans l’instant de ce brutal départ, et, au-delà, dans son irréparable vide. A corps perdu, la Reine est immobile, au centre des choses. Une reine exilée, enfermée dans la cage des souvenirs d’enfance, de voyages, elle danse et danse encore.
Les avis sur le spectacle
La presse en parle
RegArtsUne reine en exil nous entraîne dans la vie de Pina Bausch telle qu’elle aurait pu la rêver. La chorégraphe eut beaucoup de détracteurs car son travail était loin des codes de la danse classique bien sûr mais aussi de ceux de la danse moderne. Par exemple les danseurs parlent et crient, s’invectivent, s’adressent au public… La chorégraphe a toujours travaillé sur l’humain. Elle prenait ses danseurs loin des cours et surtout loin des codes et des physiques classiques. Pina Bausch est morte soudainement le 30 juin 2009 d’un cancer généralisé dont elle ignorait être atteinte. Elle est partie en pleine lumière, en pleines répétitions. Une reine en exil est dans l’instant de ce brutal départ, et au-delà de son irréparable vide. Sur scène la reine est immobile, au centre des choses. C’est un long monologue où elle pense à voix haute, elle s’interroge, évoque ses souvenirs d’enfance. Elle repense à ces insectes dont elle tombait amoureuse car elle aimait leur fragilité. Une reine exilée, enfermée dans la boîte des souvenirs remontant à l’enfance et aux voyages. Mais elle danse et danse encore car c’est la vie. Elle raconte sa recherche des gestes pour ressentir elle-même sa propre vérité. Un spectacle fort, qui s’approche des rêves, de la danse, d’une sorte de danse. Sophie Millon incarne avec justesse une Pina Bausch dans un complet noir assise au milieu de la scène dans un fauteuil Voltaire rouge. Par moments des courts métrages sur ses chorégraphies occupent le fond de l’écran nous replongeant dans ses créations. La mise en scène sobre, bien dans l’esprit de Pina Bausch de Gunther Leschnik qui s’est appuyé sur le texte de Jean Paul Chabrier dans son intégralité pour faire l’ossature de la pièce. Du beau travail sur une artiste qui avait une originalité folle, une création propre, loin de tous les codes.
genevieve-charras.blogspot.comUne reine en exil" de Jean Paul Chabrier mise en scène de Gunther Leschnik Compagnie Théâtre du Corbeau Blanc Un jour, Pina m'a demandé..... Sophie Millon est Pina Bausch, le temps d'une évocation douce et nostalgique du personnage: assise sur son fauteuil de "reine", esprit disparu qui hante un univers dansant à jamais enfoui dans la mémoire corporelle d'une femme dansante, dissolue dans l'air. Curieuse évocation spectrale, tranquille à partir d'un texte soluble dans l'air, léger: vie rêvée, inqualifiable d'un être d'exception qui s'est un jour volatilisé si rapidement, entrainant sur son chemin tant de grâce et de mystère... Exilée, dépossédée, la "reine" trône esseulée, la comédienne jouant résolument la sobriété, la demie-teinte....
Nicolas Arnstam - Froggy’s delightMonologue dramatique de Jean-Paul Chabrier dans une mise en scène de Günther Leschnik. Dans la pénombre, toute vêtue de noire assise sur son fauteuil rouge telle une reine sur son trône, elle parle simplement d'elle et de sa vie. Sans rien occulter, Pina évoque son enfance, la solitude, l'observation des insectes sur lesquels elle prend exemple et l'amour... Jean-Paul Chabrier a écrit "Une Reine en exil" à la mort de Pina Bausch il y a une dizaine d'années et s'inspirant de sa vie, la fait s'exprimer dans ce monologue de fiction qui en traquant les contrastes chez Philippina Bausch rend un hommage touchant à la fois à la femme et à l'immense artiste qu'elle fût. Avec douceur, la comédienne dirigée finement par Günther Leschnik délivre dans la plus grande sobriété cette confession intime de celle qui n'arrêtait pas de "rêver sa vie". Adolescente muette, elle aura beaucoup appris du silence et de l'ennui. C'est ce jeu plein de sincérité, sans une once d'effet superflu qui donne toute son émotion à ce portrait bouleversant d'où affleure une insondable nostalgie. D'une petite boîte à souvenirs jaillissent finalement des images en noir et blanc de ses plus marquantes chorégraphies.C'est court mais terriblement poignant. Avec générosité, la comédienne traduit remarquablement la sensibilité de la chorégraphe allemande qui ne pouvait s'empêcher d'avancer toujours, poursuivant sans jamais l'atteindre son rêve d'enfance de toucher l'amour en faisant danser ses rêves. Un magnifique spectacle, intime et élégant sur une artiste ô combien singulière, écorchée vive, infiniment vivante et lumineuse.
MAGAZINE REGARDSUne Reine en exil est un très beau spectacle tout en élégance, délicatesse sensibilité. Avec une interprétation subtile, touchante, juste ..... Une mise en scène sobre et épurée signée Günther Leschnik, qui a fait le choix judicieux d'images d'archives venant de temps en temps ponctuer le jeu de la comédienne. Un texte très fin de Jean-Paul Chabrier, retenu dans son intégralité auquel il a donc décidé de donner toute sa place. Fabrice GLOCKNER – MAGAZINE REGARDS
Le Figuier Pourpre (Maison de la Poésie d'Avignon)
6 Rue Figuière
84000 Avignon