- Paris, 75011
- Du 17/04/2023 au 11/06/2023
- Durée : 1h00
- Tout public
- À partir de 0 €
Découvrir le spectacle
1978. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. La mère dit avec hésitation, ardeur, délicatesse et discrétion le discours « des parents ». Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.
Distribution
Judith D'aleazzo et Pablo Cherrey-iturralde
Équipe artistique
Auteur(s)
Michel VinaverMetteur(s) en scène
Hugo Givort
Les avis sur le spectacle
La presse en parle
TéléramaTT – Qu’il est osé de s’emparer d’un tel texte pour une première mise en scène. À travers douze fragments, Michel Vinaver tisse la relation ambiguë d’une mère et d’un fils aux prises, dans la France de la fin des années 1970, à de multiples transformations politiques et sociales qui viennent influer leurs propres bouleversements intimes. Concepteur d’un geste de mise en scène prometteur, Hugo Givort a bien compris qu’aucune tirade, qu’aucun mot n’était laissé au hasard par Vinaver dans cette histoire d’émancipation filiale. Vincent Bouquet
La TerrasseHugo Givort réussit un coup de maître avec sa première mise en scène, offrant une lecture politique ultra intelligente de la pièce de Michel Vinaver, servie par d’excellents comédiens. Il réussit brillamment à prouver sa force séditieuse, avec une efficacité tout en élégance, crée un environnement vidéo absolument génial. Tout est montré, rien n’est asséné, l’humour est omniprésent. Les costumes de Dominique Bourde soutiennent intelligemment le mouvement. Catherine Robert
Le FigaroHugo Givort s’approprie hardiment mais habilement le texte de Michel Vinaver. À l'Artistic Théâtre, la pièce de Michel Vinaver parle avec sérieux d'une relation parentale sur fond de crise sociale. Nathalie Simon
L'HumanitéCette très courte pièce écrite par Michel Vinaver en 1976 parle d’un monde en ébullition. Celui des années post 68. Dissident, il va sans dire, dérange comme il se doit. Sans morale assénée, sans discours, mais en partant de l’infiniment petit, dissimulé dans un petit logement, dans une petite ville, pour regarder plus loin, ailleurs… Hugo Givort, dont c’est la première mise en scène, a bien compris le message.Dans le rôle du garçon, Pablo Cherrey-Iturralde est juste, sec et nerveux comme il se doit, emporté et rêveur à la fois. Judith d’Aleazzo est une mère courageuse. Gérald Rossi
Je n'ai qu'une vieJ’ai retrouvé avec une pointe de nostalgie la musique, la révolte, cette sorte de fascination, l’ambiance de cette époque recréée par Hugo Givort qui signe la mise en scène et l’univers scénique. Le texte de Michel Vinaver dessine petit à petit un cocon de tendresse passionnée au milieu d’une tempête qui gronde. C’est court : on aurait volontiers pris un peu plus de ce rythme bondissant qui emporte. Guillaume d’Azemar de Fabrègues
L'oeil d'OlivierIl signe une première mise en scène des plus réussies, montrant brillamment l’intemporalité du magnifique texte de Michel Vinaver. Les vidéos projetées durant le spectacle rappellent l’époque, ouvrent sur l’extérieur, sur ce monde qui nous entoure et nous façonne. Subtilement utilisées et distillées judicieusement, elles se fondent dans la narration. C’était hier, mais cela peut être aujourd’hui. Un spectacle à découvrir de toute urgence. Marie-Céline Nivière
Le journal d'Armelle HéliotBien dirigé, bien mené, bonnes accélérations, silences, suspens. Elle nous ferait croire à une lassitude certaine. Elle parle un peu haut. Elle donne le sentiment de sa solitude profonde. C’est Judith d’Aleazzo. Il est vif, nerveux, très juste dans toutes ses intonations et les couleurs très changeantes de ses humeurs : Pablo Cherrey-Iturralde est idéal. A écouter, déguster, en se laissant envahir par l’humanité de cette situation datée (oui, cela parle aussi des années 70) et éternelle. Du très beau théâtre, humain, profond, non sans esprit. Armelle Héliot
ScenewebPour sa première mise en scène, Hugo Givort s’attaque à cette relation qui se distend sous nos yeux et lui crée un écrin simple et non moins efficace. La tension envahit rapidement l’espace. Judith d’Aleazzo et Pablo Cherrey-Iturralde révèlent leur complicité et parviennent à créer une collision entre leur deux personnages, oscillant entre tendresse et défiance. Les deux comédiens se glissent à merveille dans leur rôle, donnant chair à cette histoire du quotidien ayant toute sa place sur la scène d’un théâtre. Kilian Orain
Artistic Théâtre
Lieu de rencontres artistiques, où sont accueillies de nombreuses compagnies françaises et étrangères, l'Artistic Théâtre est un véritable espace d’échange et de partage cosmopolite essentiel dans le paysage théâtral d'île de France.
45 Rue Richard Lenoir
75011 Paris