Affiche de CONFERENSCENE : LES GRANDES SOUVERAINES D’EGYPTE

CONFERENSCENE : LES GRANDES SOUVERAINES D’EGYPTE

Théâtre des Mathurins

  • Paris, 75008
  • Le 27/05/2024
  • Tout public
  • À partir de 0 €
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
Si les grands pharaons ont marqué l’Histoire, c’est grâce aux reines, dont les fonctions et la présence furent capitales pour la pérennité de l'Egypte

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Hatchepsout, Néfertiti, Néfertari ou encore Cléopâtre : si notre mémoire collective conserve la trace de ces légendaires souveraines, c’est qu’elles incarnent à elles seules la puissance, la beauté, l’intelligence politique. En un mot : le rayonnement de la civilisation pharaonique.  Si les grands pharaons ont marqué l’Histoire, c’est aussi grâce à leurs indispensables alter egos féminins : les reines, dont les fonctions et la présence furent capitales pour la pérennité de cette civilisation plurimillénaire. Lors de cette conférence, l’égyptologue Florence Quentin, à la lueur des dernières découvertes sur le sujet, dressera les portraits des plus prestigieuses d’entre elles qui vécurent à l’apogée de l’Égypte ancienne : le Nouvel Empire (vers 1550 et 1069 avant notre ère). Elle rendra hommage à Cléopâtre VII, leur digne héritière macédonienne. À travers le récit de ce que l’on sait de leurs vies, se dessinera aussi la condition de la femme égyptienne à cette époque. Dans toutes les classes de la société, celle-ci fut l’objet d’un respect assez rare dans le monde antique pour être mentionné. Florence Quentin conclura cette conférence par la lecture de quelques textes et poèmes égyptiens anciens, accompagnée au oud par un musicien oriental. Diplômée d’égyptologie de l’Université Montpellier III et Paris IV Sorbonne, Florence Quentin a aussi enseigné l’histoire dans l’enseignement supérieur. Conseillère scientifique pour des documentaires, émissions de télévision (France 2 pour Stéphane Bern et Laurent Delahousse, C l’hebdo sur France 5, Quotidien sur TMC, France 24, chaîne Histoire), et de radios nationales & internationales (Europe 1, France Inter, France Culture, RTBF, RTS, etc.). Elle est l’auteure de dix essais sur l’Égypte ancienne et a collaboré à de nombreux dictionnaires et ouvrages collectifs.



Distribution

Florence Quentin

Équipe artistique

    Théâtre des Mathurins

    Théâtre des Mathurins
    Théâtre des Mathurins
    Théâtre des Mathurins
    Théâtre des Mathurins
    Dès 1893, il existait à cet emplacement un grand salon, susceptible d’être loué, ouvert au public et pouvant accueillir au grand maximum 300 personnes. Il n’y avait à l’époque ni de scène, ni même d’estrade ou de loges d’artistes. On y organisait plutôt des concerts. La salle est modifiée une première fois en 1897 par l’architecte Salvan puis en 1898 par Rochet pour devenir la salle des Mathurins inaugurée le 10 octobre de la même année sous la direction de la divette Marguerite Deval. En 1910, la salle prend le nom de Théâtre de Monsieur, puis des Mathurins Nouveaux jusqu’en 1912, date à laquelle on la baptise Théâtre des Mathurins. Celui-ci est fermé puis réouvert en 1919 à la demande de Sacha Guitry, qui enjolive le théâtre. Sous le parterre il fait aménager un bar pouvant servir de galerie d'expositions et baptise le théâtre «Théâtre de Sacha Guitry». En 1922, on décide d'agrandir et de changer radicalement la décoration. Le projet est confié à Charles Siclis, jeune architecte en vogue. Si l'intérieur a évolué au fil du temps en perdant de sa cohérence, la façade du théâtre possède toujours un intérêt non négligeable. Il a fallu beaucoup de courage et de talent pour réaliser ce manifeste délirant de modernité, qui, incongrûment s'impose aux niveaux inférieurs d'un immeuble de rapport, représentatif du confort bourgeois. Siclis n'a pas hésité à jouer sur le contraste entre ancien et moderne et les a mariés dans une composition qui prend valeur de symbole. Le théâtre avec sa propre logique plastique s'oppose et dénonce les bow-windows des étages supérieurs. Aucune autre réalisation de Siclis n'a pu nous parvenir comme celle-ci, presque intacte, alors qu'il fut certainement le plus inventif des architectes d'entre les deux guerres. Il est perçu par ses contemporains comme un esprit indépendant. Tandis que le critique Jean Locquin voit en lui «un constructeur poète», Robert Mallet Stevens écrit de lui en 1937 : «la fantaisie, qui est une des qualités évidentes de Charles Siclis a été mille fois plagiée, mais rarement égalée...» Dès le début des années 20, Charles Siclis est associé au développement de la Côte basque où il installe une agence. Il dessine de nombreux projets (intérieurs, boutiques, villas...) dans un style qui intègre les traditions classiques et néo-basques au modernisme. Après la reconstruction du Théâtre des Mathurins, il devient célèbre grâce aux théâtres, cinémas et restaurants qu'il construit à Paris. On lui doit notamment les Théâtres Saint-Georges et Pigalle.

    36 Rue des Mathurins
    75008 Paris