Affiche de Clôture de l'amour

Clôture de l'amour

Théâtre 14

  • Paris, 75014
  • Du 23/04/2024 au 04/05/2024
  • Durée : 2h00
  • Tout public
  • À partir de 0 €
1 avis
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La fin d'un couple, d'une histoire d'amour en deux monologues percutants.

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La fin d'un couple, d'une histoire d'amour. En deux monologues percutants, écrits sur mesure par Pascal Rambert pour Stanislas Nordey et Audrey Bonnet, tout doit être dit, jusqu'au bout de la colère. Pour clôturer ce qui a été. Dans ce théâtre de pur langage, les corps parlent avec force. Sont-ils musiciens ? Danseurs peut-être ? On sait seulement qu'ils sont artistes. Stan et Audrey. Audrey et Stan. Pascal Rambert a donné à ses personnages les vrais prénoms des deux comédiens pour qui il a écrit ce texte cousu main. Pour créer le trouble, supprimer les filtres, les mettre à nu. Leur amour est fini, il faut conclure. A tour de rôle, ils disent leur vérité, sans majuscule, sans ponctuation. La salle de répétition qui accueille leur huis clos devient chambre des tortures où les armes destructrices sont les mots. Telle une danse mentale, les mouvements invisibles de l'âme se débattent à l'intérieur des corps. Ecrasée par le poids des paroles de Stan, Audrey doit rester droite, ne pas fléchir. Mais chacun porte sa propre violence : celle, offensive et guerrière, de l'homme dont le coeur est devenu froid ; celle, calme et insidieuse, de la femme dont le pouvoir de destruction est ailleurs. Joué plus de deux cents fois depuis sa création en 2011, Clôture de l'amour est un spectacle d'une intensité rare, où les mots transpercent les coeurs et cognent les tripes, disséquant sans ménagement le sentiment amoureux.

Distribution

Audrey Bonnet et Stanislas Nordey

Équipe artistique

Le mot de BAM

Un cadeau pour découvrir un banger du genre
#adultes

Chaque auteur a son oeuvre-phare. Pour découvrir Molière, on propose Le Malade Imaginaire. Pour découvrir Racine, on proposera Phèdre. Pour découvrir Pascal Rambert, c'est Clôture de l'amour. Point.

Les avis sur le spectacle

les Spectateurs BAM en parlent

1 avis
Magistral

Une pièce bouleversante, des comédiens incroyablement bons. Un moment rare ! Merci.

KAOUTHEUR G.
Il y a 7 mois
représentation du 04/05/2024

Théâtre 14

Théâtre 14
Théâtre 14
Théâtre 14
Nous avons maintenant une histoire commune faite d’accords et de désaccords, d’émotions et de rencontres, de souvenirs. Ces deux années ensemble nous ont fait construire le contour de cette seconde naissance, avec nos rêves et avec vous, vos retours, vos coups de cœur, nos sensations, nos envies de partage, avec ce temps passé ensemble physiquement ou virtuellement, avec ce que nous avons traversé ensemble de dureté, de violence du monde, de privation de nous voir et de la manière dont nous les avons transcendées, de la joie de nous retrouver et d’être plus forts que toutes les ombres qui ont parcouru cette réouverture. Nous avons construit notre histoire commune. Nous avons même un patrimoine commun fait de nos premières habitudes dont nos deux temps forts de rencontres en début de saison avec le ParisOFFestival et en fin de saison avec le désormais iconique Re.Génération. Ces temps de fête et de retrouvailles autour de propositions hors-les-murs sont maintenant notre tradition, notre patrimoine. La forme de la saison, elle, est un peu nouvelle. Forts de nos échanges, nous avons eu envie, après la profusion de l’année dernière, de nous rassembler, de nous recentrer, de construire une ligne forte à travers un nombre réduit de propositions que nous jouerons plus longtemps. Comme le troisième album, la saison 3 est celle de la maturité, un geste pur dans la désorganisation du monde. Choisir de ne vous présenter que dix spectacles a été le fruit de beaucoup de discussions, de sélections drastiques et injustes, et surtout d’un immense self-control. De sélection en sélection, de spectacle en spectacle, nous avons choisi dix projets magnifiques qui questionnent notre rapport à l’Histoire. Ainsi la saison 2022/2023 questionne notre rapport à l’Histoire, sur la manière dont nous la construisons, avec la proposition de Ludovic Lagarde Sur la voie Royale de la Prix Nobel de littérature Elfriede Jelinek qui interroge l’ère Trump et son impact sur le monde, ou sur notre ami le capitalisme croqué par Georges Perec dans la mise en scène d’Anne-Laure Liégeois de L’Augmentation ; spectacle que nous reprenons cette année après avoir créé tant de frustration l’an dernier avec seulement cinq dates. Nous nous interrogerons également sur l’apport de la grande Histoire et son héritage, pour lequel nous convoquerons Eschyle, revenant d’entre les morts après deux annulations (en raison de vous savez quoi), que nous retrouvons enfin dans la mise en scène d’Olivier Py puis Romain Gary dont le magnifique Chien Blanc devient White Dog à travers le regard et les marionnettes de Camille Trouvé des Anges au Plafond. Enfin, il y a l’histoire personnelle où l’intime invite à traverser les grands mouvements de la société les rendant universels et vient donner corps à la grande Histoire. La question de la multiculturalité avec Nulle part est un endroit, en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris, Nach viendra conter en mouvement son parcours vers un Krump universalisé et hybridé et avec Al Atlal, chant pour ma mère, où Norah Krief revient sur son héritage tunisien. Et la dénonciation de la violence du patriarcat à travers l’humour noir de La Visite où l’autrice et metteuse en scène Anne Berest transmet son histoire essentialisée dans son rôle de mère par la voix de Lolita Chammah et le tragique de Girls and Boys de Dennis Kelly, mis en scène par Chloé Dabert, récit glaçant de la violence d’un homme banal, et avec Herculine Barbin, premier récit d’une personne intersexe révélant toute la brutalité de l’assignation de genre, porté par la metteuse en scène Catherine Marnas. Et puis, il y a l’histoire que l’on oublie, de plus en plus régulièrement la maladie entre dans nos vies et vient bouleverser notre rapport à la mémoire, à ceux que nous aimons. Que reste-t-il quand ceux qui nous aiment nous effacent ? C’est la question que nous poserons avec On n’est pas là pour disparaître d’Olivia Rosenthal, mis en scène par Mathieu Touzé, qui nous rappelle à quel point l’histoire commune est un bien précieux.

Nous avons maintenant une histoire… Une grande joie nous parcourt au moment d’ouvrir ce programme de notre troisième saison, après cette expérience heureuse et merveilleuse d’avoir vu se dérouler de septembre à juin, sans annulation ni report, une saison entière avec notre nouveau costume de directeurs du Théâtre 14.

20 Avenue Marc Sangnier
75014 Paris