Sylvain Tesson
Auteur et Distribution
Aventurier et écrivain français né en 1972, Sylvain Tesson fascine ses lecteurs depuis plus de vingt ans par ses récits de voyage et ses ouvrages de réflexion sur notre société en mutation. Également journaliste et chroniqueur pour de nombreux magazines, il développe une pensée personnelle fondée sur son expérience de géographe, d’aventurier alpiniste marin et motard, arpenteur du monde, lecteur compulsif et philosophe de la Nature. A 19 ans, Sylvain Tesson goûte pour la première fois à l’aventure en traversant l’Islande à bicyclette, avant d’entamer un tour du monde d’un an par ce même moyen de transport.Il met à profit son DEA de géopolitique pour raconter ce voyage entrepris avec son co-équipier d’alors, Alexandre Poussin dans On a roulé sur la Terre (Robert Laffont, 1996). Puis les deux jeunes voyageurs s’attaquent à l’Himalaya , qu’ils traversent à pied sur plus de 5 000 km, avant de relater leur expédition dans La Marche dans le ciel (Robert Laffont,1998). C’est avec l’exploratrice Priscilla Telmon que Sylvain entreprend ensuite la traversée les steppes d’Asie centrale à cheval. De ce voyage naissent deux ouvrages : La Chevauchée des steppes ( Robert Laffont, 2001) et Carnets de steppes (Glénat, 2002). Depuis lors, Sylvain Tesson voyage toujours en solitaire. De mai 2003 à janvier 2004, il se lance sur la trace des évadés du goulag de Sibérie, une longue odyssée qu’il raconte dans L’Axe du loup (Robert Laffont, 2004) et dans l’album photographique Sous l’étoile de la liberté (Arthaud, 2005), réalisé avec Thomas Goisque. L’aventurier relie ensuite Irkoutsk à Pékin en 2007, vit en ermite au bord du lac Baïkal en 2010 et parcourt à moto l’itinéraire emprunté par les troupes de Napoléon lors de la retraite de Russie en 2012. Ces expériences et ces périples donnent lieu à deux livres : Dans les Forêts de Sibérie (Gallimard, 2011) et Berezina (Guérin, 2014), et à un album : En avant, calme et fou (Albin Michel, 2017). Cette vie d’aventures est brutalement mise entre parenthèses en Août 2014.Adepte de stégophilie depuis l’adolescence, l’écrivain fait une chute en escaladant un chalet de montagne. Placé en coma artificiel pendant plusieurs jours,SylvainTesson ressort de son accident avec une paralysie faciale, quelques blessures et une fougue renouvelée qu’il met au service de son écriture et de sa curiosité insatiable à l’égard du monde. En guise de convalescence, il traverse la France à pied par les chemins ruraux, et tire de cette rencontre avec le terroir le récit Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016). De plus en plus attiré par la « poésie du vivant », il suit le photographe Vincent Munier sur les Hauts plateaux du Tibet, à l’affût d’espèces rares, ce qui lui inspire une réflexion sur le monde animal, sur le tao et sur les méfaits de la civilisation dans La Panthère des Neiges (Gallimard, 2019). Sylvain Tesson est en outre l’auteur de plusieurs recueils d’Aphorismes, d’un Petit traité sur l’immensité du monde, d’un essai sur Homère, et d’un texte d’hommage à Notre-Dame, tous publiés aux Editions des Il a écrit de nombreuses Nouvelles (Nouvelles de l’Est, Une vie à coucher dehors, S’abandonner à vivre...), publiées chez Phébus et chez Gallimard. Régulièrement chroniqueur pour de nombreuses publications (Lire, Le Point, Le Figaro, Grands Reportages, Géo ...), il rassemble quelques-uns de ses articles sous le titre Une très légère oscillation (Les Equateurs, 2017). Récompensé à ses débuts d’écrivain par le prix spécial jeunes de l’IGN pour On a roulé sur la Terre, Sylvain Tesson séduit à plusieurs reprises les critiques littéraires. En 2009, il obtient le prix Goncourt de la nouvelle pour Une vie à coucher dehors (Gallimard). Deux ans plus tard, c’est son essai Dans les forêts de Sibérie (Gallimard) qui est récompensé par le prix Médicis essai. En 2015, il reçoit le prix de la Page 112 et le prix des Hussards pour Berezina (Guérin). Et en 2019, le Prix Renaudot lui est décerné pour La Panthère des neiges (Gallimard).